Catherine TAINE-CHEIKH, Etudes de linguistique ouest-saharienne, Volume1, Sociolinguistique de l’aire hassanophone,( 362 pages), Format (17×24), 2016
Ce premier volume d’une série de quatre porte le sous-titre Sociolinguistique de l’aire hassanophone. Il réunit douze études dont la parution s’échelonne entre 1989 et 2013, et qui traitent sous différents aspects des relations que la société maure entretient (ou a entretenues) avec les langues dans diverses circonstances, que ce soit l’arabe dans ses différentes variétés (dialectales ou non), le berbère, les langues des communautés voisines ou encore celles introduites par la colonisation.
L’ordre dans lequel les articles sont présentés est
assez proche de l’ordre chronologique, mais si certains d’entre eux traitent de problèmes connexes, chacun peut se lire indépendamment des autres.
Le premier article, qui dresse un panorama assez général, constitue une introduction assez complète sur le dialecte hassaniyya et la situation de diverses questions plus spécifiques telles que la question des relations entre les langues et les identités, tant en Mauritanie qu’au Sud marocain ; la question de la politique linguistique et du choix des langues dans des alternances codiques ; la question de l’orientation et de la dénomination mouvante des points cardinaux ; la question des spécificités ethnolinguistiques des groupes de pêcheurs et de chasseurs maures.
Catherine TAINE-CHEIKH : est actuellement directrice de recherche au LACITO (laboratoire Langues et civilisations à traditions orales, UMR 7107 du CNRS). Auteur de plus d’une centaine d’articles ou chapitres d’ouvrage (en linguistique, sociolinguistique ou ethnolinguistique), elle est connue notamment pour ses dictionnaires sur l’arabe hassaniyya et le berbère zènaga de Mauritanie.